Nicolames

Les EDC :

C'est-à-dire ceux que j'ai - ou eus - tous les jours dans la poche ou le sac quotidien.
De haut en bas :

J'ai porté plusieurs mois le Sog Access Card, mais son usage est tout de même assez limité (forme et longueur de lame, encrassement du système difficile à nettoyer, ce qui pose problème dès qu'on veut s'en servir pour manger).

Le Petit 32 est un couteau de poche qui a son intérêt : esthétique inoffensive avec sa pointe en pied de mouton et ses plaquettes en bois, légal car sans cran d'arrêt, idéal pour manger dans l’assiette (seule la pointe vient frotter la céramique). Mais il ne m'emballe pas assez pour que j'en fasse un compagnon régulier. Je le prends de temps en temps, voilà tout.

Un Herbertz : agréable en main ; je lui ai retiré ses plaquettes en cuir. Un bon couteau à tout faire.

J'ai longtemps porté le CRKT M16-01T, mais son clip qui se détend en permanence est une plaie, j'ai failli le perdre plusieurs fois et c'est bien dommage, car je l'apprécie beaucoup, notamment pour son esthétique exceptionnelle.

L'actuel permanent de poche revolver est ce Spyderco UK Pen Knife (à manche bleu) : léger (51 g), bonne prise en main et surtout légal (pas de blocage de lame) et peu effrayant.

En voyage, c'est le Sebenza, très polyvalent. Mais au quotidien, j'ai trop la trouille de me le faire confisquer ! Angoisse sans fondement quand on habite une ville comme la mienne, mais c'est comme la peur des chiens : j'ai vu un ancien national de rugby reculer devant un ridicule roquet qui jappait comme castrat ! En fait, la principale raison est que ce couteau me fut offert par des gens qui me sont chers, aussi suis-je prudent.

Enfin le Douk-Douk ! Plat, léger, légal, tranchant, original, dommage qu'il n'ait pas de clip !

Le gros suisse :

vient compléter la lame principale du jour et celui-ci ne me quitte jamais.
Alors, le couteau suisse, je ne taris pas d'éloge : c'est vraiment un élément excellent dans un EDC urbain.
Le choisir avec pas mal d'outils, qui sont conçus pour dépanner. Attention au fait que les outils n'ont pas de système de blocage : si l'on force par exemple sur le tournevis, il peut se refermer sur vos doigts. Au mien manque peut-être une petite pince. Je me sers même du dégorgeoir à poisson, étant donné qu'il est rectiligne (règle) et gradué en centimètres et en pouces. Tous les outils m'ont déjà servi au moins un nombre incalculable de fois.
Enjoy !

Autre suisse :


Moins gros, moins long, trois fois plus léger, doté du principal. Le minimum.

Nicoals a écrit:
Le dernier : à la base, Kanetsune Yama, poncé par mes soins et plaquettes posées par un de mes élèves, futur coutelier. Ni lui ni moi ne savons cette belle essence de bois un peu rosé, avec des veinures tirant sur le vert : quelqu'un aurait-il une idée ?

Longueur ................ 18,2 cm
Longueur lame ......... 8 cm
Epaisseur ................ 2 mm
Masse .................... 54,5 g
Un détail : l'étui est inutilisable. Gros cuir lourd, trop large, sans passant ni système de retenue : pourquoi faire un étui pareil ?
En fait, je lui cherche maintenant un étui kydex. Des pistes ?

Le bois ressemble à du gaïac.

Sympa ton petit 32.

petite collec très sympa ça me rappelle mes débuts ........................;faut que je revienne aux indus

des edc qui reviennent souvent
c'est a ce moment la que l'on voit les """bon""" coutal ...

Le Petit 32 est très sympa, mais un peu lourd.
Coutolien, tu as raison : le meilleur EDC est celui qui s'impose par ses qualités, pour moi le big Seb.
Le second est le UK, malgré l'esthétique Spyderco, qui ne m'a jamais attiré.
En fait, la prise en main et le pouvoir de coupe de l'émouture concave les imposent : le M16-01T est splendide, mais beaucoup moins polyvalent.
On continue avec les coupe-papiers :


Un modèle de publicité pharmaceutique et un authentique Higonokami Nagao acheté au Japon (j'ai eu la grâce d'aller dans ce pays) qui ne quitte pas mon bureau où il ouvre toutes les lettres depuis qu'il s'y trouve. Acier trois couches et laiton.

Restons dans le Japon :


Lame et étui de SAJI Takeshi, modèle Musashi lame 7" (à ma demande) se présentant à la base ainsi :



Il avait un défaut : à la volée, le manche reculait dans la main et l'ergot du talon venait buter sur le petit doigt, après seulement une minute, ça faisait déjà presque mal.
DONC :
1) J'ai enlevé la paracorde du manche et j'ai retaillé la plate semelle.
2) J'ai poli la lame au papier de verre ultra fin (la moindre utilisation de la lame, comme choper une bûche, rayait la partie révélée du damas, c'était moche).
3) J'ai demandé à Michael Moing de me souder un quillon inférieur et de me poser deux plaquettes de palissandre (peu sensible à l'eau).
4) Le manche ainsi obtenu étant un peu mince, j'ai cherché une solution avec mon cordonnier, et hop, une bande cuir d'un mètre de long entourant le bois lui procure désormais une très bonne prise en main.
5) + une dragonne en paracorde noire pour aller avec la laque du fourreau.

Longueur HT ............................................................ 34 cm
Longueur lame (sans encoche d'index) ......................... 18,1 cm
Epaisseur lame ........................................................ 5,5 mm
Masse à vide ........................................................... 401 g
Masse avec fourreau ................................................. 506 g
Acier ...................................................................... multicouche de shirogami (c'est ce qui est dit, mais il ne rouille pas ; je pense qu'il s'agit donc d'aogami)
Emouture ................................................................ convexe

Un tranchant remarquable ! Très dur, donc durable et très efficace, mais un peu cassant.

Les Opinel :

Tien ben moi le petit 32 je mange avec tous les jours et il est très bien pour cet usage par contre la lame ne patine pas je c'est pas ce que c'est comme acier .

Jeb

Moi non plus, Jeb, je ne sais pas quel est cet inox.

Un puukko, Iisakki Järvenpää, modèle Jänisjahti (qui signifie en gros "chasse au lièvre") :


Très bien en extérieur, excellente prise en main, acier carbone, manche bois, étui cuir : tout pour me plaire.

80 mm de lame
195 mm de longueur HT
86 g, 117 g avec l'étui (peut donc se porter au cou)

C'est le couteau de toutes mes randos. S'il y a plus à faire, je le couple au SAJI Musashi présenté ci-dessus.

Les puukkos j'aime beaucoup j'en ai quelque un :



Jeb

Belle collec Jeb

Nicoals a écrit:

Si un jour, tu n'en veux plus.......

Si je ne veux plus du coupe-papier Quetum, la pommade des sportifs abîmés ?
Quant au Nagao, il est disponible en France ! Mais je conserverai le mien, car à chacun de mes couteaux je suis attaché par des souvenirs. Mais c'est une excellente lame, uniquement faite pour la bureautique : acier sandwich, tranchant tellement dur que je ne l'ai jamais affûté !

jebstuart a écrit:Les puukkos j'aime beaucoup j'en ai quelque un :



Jeb

Dis-moi, Jeb, comment fais-tu pour en choisir un ? Ou bien pars-tu en ballade avec tous en même temps ?

Sa dépend de mon humeur et en ce moment vu mon état de santé je sort pas trop .

Mais j'avoue avoir une préférence pour celui là :



Et celui là que j'ai oublié de mettre sur la photo de groupe ,j'aime bien son manche en bambou :



Jeb

jebstuart a écrit:

Et celui là que j'ai oublié de mettre sur la photo de groupe ,j'aime bien son manche en bambou :



Jeb

Il n'a pas fendu?

Si sur toute la longueur

C'est tout le problème du bambou

une bonne occasion pour refaire le manche ça

Inutile.
A part le point de vue esthétique, il ne risque rien.
Voilà un exemple de l'intérieur:

et tout ceci solidarisé avec de la résine époxy.

Donc je peux toujours l'utiliser ?

Jeb

A mon avis, tu peux toujours y aller.
Ou alors, tu me le renvoies et je renforcerais la fente.
C'est normal dans le bambou.
Amitiés
J.P

C'est gentil ,mais je veux pas abuser .

Jeb

Sacrées belles bêtes, dis donc, ces deux-là !